Petit film indépendant américain sans prétention, je suis tombé dessus par hasard lors de la recherche d'un nouveau film à visionner. Je n'ai pas été déçu loin de là, présenté comme une comédie, c'est en réalité loin d'être le cas. Si on sourit parfois lors de situations irréalistes, ne vous attendez pas à être plié de rire durant deux heures. Le speech de départ pouvait pourtant prêter à confusion, un jeune homme timide et renfermé sur lui même décide un jour d'acquérir une poupe gonflable.

Non sérieusement ? Comment ce film a fait pour avoir de tels éloges ? De telles notes ? De tels coups de coeur ? Au départ, je me précipite dans cette aventure peu ordinaire. Ryan Gosling joue bien, très bien même, et le début de l'intrigue laisse entrevoir une douce histoire assez intéressante. Découvrir cette fiancée est assez amusant au départ, on se dit que c'est original et plutôt osé de la part du réalisateur. Puis, les minutes passent et. RIEN. Non.

Lars est casanier. Il habite dans le garage de son frère, reconverti en maisonnette et ne fait rien à part aller au travail et à la messe. Lars n’a pas vraiment d’amis, ou en tout cas il ne s’en rend pas compte, car il vit dans sa bulle, incapable de supporter d’être touché et n’aspirant qu’à ce qu’on lui fiche la paix. Et surtout Lars c’est Ryan Gosling avec une moustache, les cheveux gras et.

Une rareté dans le cinéma indépendant américain qui a malheureusement loupé sa sortie en France. Pourtant ce film est plein de mélancolie et de tendresse grâce aux interprétations de Ryan Gosling et Emily Mortimer. Une fois encore, les Français n'ont pas su traduire un titre qui se suffisait à lui même "Lars and the real girl", mais tant pis! Il semblerait que ce soit tradition française de.

L'histoire d'un homme et de sa petite amie poupée gonflable. Alors que je m'attendais à une pantalonnade un peu vulgaire, j'ai eu le plaisir d'être embarqué dans une comédie sensible, intelligente, drôle et digne (oui, tout ça). Servi par une direction d'acteurs excellente et mené par un Ryan Gosling aux antipodes de son personnage de Drive, Lars and the Real Girl aurait pu figurer dans la.

Encore un film avec le beau, le blond, le parfait Ryan Gosling me dis-je. J'en ai ma claque, tout le monde parle de lui alors qu'il n'est pas spécialement beau ni spécialement transcendant. Un petit film, un petit budget, une affiche faite par des gosses et un scénario bidon. Un mec tombe amoureux de sa poupée gonflable : chouette alors, et dire qu'on peut apprendre à devenir scénariste alors.

Une Fiancée pas comme les autres apparaît comme une œuvre intelligente et sincère, qui, pour dénoncer l’individualisme de notre société, prend comme base de narration une poupée gonflable. Le film de Craig Gillespie est un film rare, au traitement original et à la puissance émotionnelle déroutante. Une très belle leçon de vie et de cinéma par la même occasion.